Chaque 3ème lundi du mois d’octobre a lieu la journée mondiale contre la douleur. Cet évènement auquel l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est associé a pour objectif de sensibiliser aux douleurs chroniques que subissent au quotidien des patients à travers le monde et d’encourager la recherche médicale.
Une personne sur cinq souffre de douleurs chroniques …
La douleur chronique est un phénomène malheureusement bien plus répandu qu’on ne pourrait le penser. En effet, selon l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP) et la Fédération européenne des sections locales de l’IASP (EFIC), une personne sur cinq souffrirait de douleurs chroniques modérées à fortes.
Par ailleurs, la douleur rend une personne sur trois incapable ou difficilement capable de mener une vie indépendante. De plus, une personne sur quatre rapporte que la douleur porte atteinte à ses relations familiales et amicales.
Une journée de sensibilisation
Chaque année, le 3ème lundi du mois d’Octobre a lieu la journée mondiale contre la douleur. L’objectif est de sensibiliser aux difficultés quotidiennes que subissent les patients concernés à travers le monde et d’encourager la recherche médicales de traitements de la douleur. L’IASP et l’EFIC coordonnent les actions mises en place au cours de cette journée. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est par ailleurs associé à cet évènement pour prôner le droit de tous de jouir d’une bonne santé.
Comme l’explique le Dr Catherine Le Galès-Camus, chargée à l’OMS du groupe Maladies non transmissibles et santé mentale, « c’est en majorité dans les pays à revenu faible ou moyen, où les maladies chroniques comme le cancer et le Sida gagnent du terrain, que les malades sont privés de traitement anti-douleur. ». Elle ajoute que « ce n’est pas parce que les ressources sanitaires sont comptées que les malades et leur famille doivent se voir refuser ce traitement. ».
Pour Sir Michael Bond, président de l’IASP, « le soulagement de la douleur devrait être un droit de tout être humain, qu’il soit atteint d’un cancer, d’une infection à VIH/SIDA ou de n’importe quelle autre maladie douloureuse. ».
Le Pr. Harald Breivik, président de l’EFIC, rapporte quant à lui que « la douleur chronique est l’un des problèmes les plus sous-estimés par les services de santé dans le monde aujourd’hui” alors qu’elle devrait être considérée comme “une maladie en tant que telle”. ».
Le 19 octobre a lieu la journée mondiale contre la douleur, organisée notamment par l’OMS, l’IASP et l’EFIC. On estime qu’une personne sur cinq souffrirait de douleurs chroniques modérées à fortes. L’objectif est de sensibiliser aux difficultés quotidiennes rencontrées par les patients concernés et d’encourager la recherche de traitements de la douleur et leur accessibilité à travers le monde, surtout dans les pays en voie de développement.
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