Le 23 septembre a lieu la journée internationale de la maladie de Willis-Ekbom. Cette maladie neurologique également appelée « syndrome des jambes sans repos » est méconnue du grand public. Elle touche pourtant près de 8,5% de la population française et 3% de façon sévère.
Qu’est-ce que la maladie de Willis-Ekbom ?
La maladie de Willis-Ekbom, ou syndrome des jambes sans repos, se manifeste par des fourmillements, des picotements, des démangeaisons, des contractions, voir des sensations de brûlures ou de décharges électriques au niveau des jambes. C’est une maladie pénible au quotidien, voire douloureuse, qui nuit à la qualité de vie des personnes atteintes. En France, on estime que 8,5% de la population est touchée par cette maladie, selon l’association France Ekbom. 3% de la population serait même touché de façon sévère et nécessite un traitement.
Cette maladie concerne davantage les femmes que les hommes. Si les causes et le fonctionnement du syndrome des jambes sans repos ne sont pas connus, pour l’Institut national du Sommeil et de la Vigilance, il impliquerait un manque de dopamine, un neurotransmetteur qui assure la communication entre les neurones. Cette maladie peut par ailleurs être aggravée par une carence en fer, une insuffisance rénale, le diabète ou encore une grossesse.
Une journée de sensibilisation
On estime par ailleurs que 5 millions de Français ont déjà ressenti occasionnellement des symptomes de la maladie de Willis-Ekbom (démangeaison, décharge électrique douloureuse etc.). Depuis 2010, le 23 septembre a ainsi lieu la journée internationale de la maladie de Willis-Ekbom.
L’objectif de cet évènement est de sensibiliser le grand public à cette maladie « trop souvent méconnue » comme l’estime l’association France Ekbom, notamment des médecins. L’association dénonce un risque d’errance médicale pour les patients.
Depuis 2010, le 23 septembre a lieu la journée internationale de la maladie de Willis-Ekbom. Cette maladie neurologique également appelée « syndrome des jambes sans repos », encore « trop souvent méconnue » comme l’estime l’association France Ekbom, notamment des médecins. Elle touche pourtant près de 8,5% de la population française et 3% de façon sévère.
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