Après une baisse en 2018, les greffes d’organes repartent à la hausse en 2019, selon l’Agence de la biomédecine. Il y a eu au total « au moins 5.897 greffes en 2019 (tous organes confondus), soit 92 greffes de plus qu’en 2018 ».
Hausse des greffes d’organes
Dans un communiqué, l’Agence de la biomédecine a annoncé une hausse des greffes d’organes en France en 2019, après une baisse des greffes en 2018. Ainsi, l’an dernier, il y a eu « au moins 5.897 greffes en 2019 (tous organes confondus), soit 92 greffes de plus qu’en 2018 » a déclaré l’agence chargée de la supervision des prélèvements et des transplantations. Cela représente une hausse de « 1,6 %, tous organes confondus, malgré une baisse du nombre de dons du vivant et de donneurs ( décédés ) ».
Les morts cérébrales en baisse et une médecine en progression
La greffe de reins ( incluant les donneurs décédés et vivants ) s’est amélioré avec 3.641 en 2019 contre 3.567 en 2018. Cependant, la part des greffes réalisées grâce à des donneurs vivants diminue pour la deuxième année consécutive : 611 en 2017, 541 en 2018 et 508 en 2019.
Les principales greffes de donneurs vivants concernent le rein mais également le foie, dont seulement une partie est prélevée auprès du donneur. Mais la majorité des greffes repose sur les donneurs en état de mort cérébrale, tous organes confondus. Avec les progrès de la médecine, leur nombre baisse considérablement, notamment dans le domaine des AVC. En 2019, ils étaient près de 1729, contre 1743 en 2018. L’agence sanitaire ajoute qu’au cours de l’année précédente, le nombre de greffes a connu « au cours des six premiers mois une croissance très encourageante de +8 % » mais que « les six derniers mois ont enregistré une activité plus ralentie, en particulier au dernier trimestre ».
Le prélèvement d’organes reste stable
Près de 459 greffes ont pu être réalisées grâce au don de type « Maastricht III » (contre 281 en 2018 soit + 63 %). Ce type de prélèvement concerne les personnes décédées d’un arrêt cardiaque, suite à un arrêt programmé des traitements en raison de la gravité de l’état de santé. La greffe d’organes avait fortement augmenté pendant huit ans avant de baissé de 5% en 2018 avec 5805 greffes. Cette baisse provenait essentiellement des greffes de rein qui ne sont plus pratiquées. Cette baisse n’est pas due aux refus de prélèvement d’organes puisque ces derniers restent stables ( entre 30% et 30,5% ).
Dans un communiqué, l’Agence de la biomédecine annonce que les greffes d’organes sont reparties à la hausse en 2019 et s’élève à près de 5.897 tous organes confondus.
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