La Haute Autorité de Santé (HAS) a dévoilé ce lundi 9 novembre les premières pistes de la campagne de vaccination qui pourrait être menée en France.

Eviter les erreurs de l’épidémie de H1N1

Le lundi 9 novembre, la Haute Autorité de Santé (HAS) a dévoilé dans un communiqué les premières pistes de la campagne de vaccination qui pourrait être menée en France. La HAS invite notamment des associations d’usagers, des syndicats de professionnels, des conseils de l’ordre ainsi que des établissements et entreprises de santé à répondre à une grande consultation jusqu’au 30 novembre.

Tous sont invités à consultés à un document provisoire d’une douzaine de pages dans lequel figurent des « recommandations intermédiaires » pour la mise en place d’une vaccination massive de la population.

La HAS explique vouloir éviter les erreurs commises en 2009, lors de la campagne de vaccination contre le H1N1. « La stratégie globale était de vacciner rapidement 75% de la population, en ciblant en priorité dans les premières semaines, les populations à risque », cependant « ces objectifs n’ont pas été atteints puisque la couverture vaccinale de la population est restée inférieure à 10% ».

L’organisme explique ainsi qu’il est primordial d’obtenir la confiance de la population qui ne peut « se fonder que sur la transparence des données scientifiques, des choix de santé publique et des principes éthiques qui ont fondé les recommandations vaccinales et leur évolution » et insiste sur le fait qu’il « sera également crucial que le public ait la certitude que l’allocation des vaccins se fasse de manière équitable entre les citoyens en fonction de la menace que représente la Covid-19 ».

 

La HAS explique vouloir éviter les erreurs commises en 2009, lors de la campagne de vaccination contre le H1N1.

 

Personnes prioritaires

La HAS estime qu’il faut absolument mobiliser la médecine de ville et mobiliser fortement tous les professionnels de santé, que ce soit les médecins, les infirmiers, mais également les pharmaciens et les sages-femmes, « en qui les usagers ont confiance, et qui jouent un rôle décisif ». Il s’agit pour la HAS d’une condition indispensable au succès de cette vaccination. Par ailleurs, il n’est pas question pour l’organisme de rendre la vaccination obligatoire pour éviter des communications « anxiogènes et/ou stigmatisantes ».

La HAS mentionne également dans son communiqué quelles personnes pourraient être prioritaires pour se faire vacciner, à savoir « les professionnels de santé et du médical » en premier lieu puis « les personnes à risque de formes graves du fait de leur âge et/ou de la présence d’une ou plusieurs comorbidités ».

Enfin, sont cités les professionnels assurant le maintien d’activités essentielles au fonctionnement du pays. La HAS indique également qu’il sera nécessaire de déployer des efforts afin de faciliter l’accès à la vaccination aux « publics les plus éloignés du système de santé et en situation de précarité économique et sociale ».

 

La HAS estime qu’il faut absolument mobiliser la médecine de ville et mobiliser fortement tous les professionnels de santé, que ce soit les médecins, les infirmiers, mais également les pharmaciens et les sages-femmes.

 

La HAS a publié un communiqué dans lequel est détaillée la campagne de vaccination envisagée en France contre le Covid-19. Des associations d’usagers, des syndicats de professionnels, des conseils de l’ordre ainsi que des établissements et entreprises de santé sont invités à répondre à une grande consultation jusqu’au 30 novembre.

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