Actuellement, il existe de nombreuses méthodes afin de réduire la quantité d’alcool dans le sang, toutefois aucune ne s’est réellement avéré efficace. Récemment, des chercheurs affirment avoir trouvé une solution pour éliminer plus rapidement l’alcool dans le sang.
L’hyperventilation : une méthode pour éliminer l’alcool trois fois plus rapidement
Dans une étude parue le 12 novembre dans la revue Scientific Reports, des chercheurs exposent une technique qui permettrait d’éliminer trois fois plus rapidement l’alcool dans le sang. Pour parvenir à cette solution, les experts se sont penchés sur le rôle que jouent les poumons dans l’élimination de l’éthanol.
Ils ont ainsi étudié cinq adultes en bonne santé ayant consommé deux fois un demi verre de vodka. Les participants ont mis deux à trois heures pour éliminer le premier verre, tandis qu’ils ont pris une demi-heure à une heure pour éliminer le second grâce à l’hyperventilation.
Les risques de l’hyperventilation
L’hyperventilation consiste à respirer profondément et rapidement, ce qui entraîne une diminution du taux de CO2 dans le sang. Cette technique présente toutefois des risques et des effets indésirables tels que des étourdissements, des nausées, voire des malaises.
Pour éviter ces effets secondaires, les chercheurs ont donc mis au point un dispositif permettant de délivrer du dioxyde de carbone. Dr. Fisher, anesthésiste à l’Institut de recherche de l’Hôpital général de Toronto et principal auteur de l’étude explique qu’il s’agit d’un « appareil très basique, de faible technicité, qui pourrait être fabriqué n’importe où dans le monde : aucun appareil électronique, aucun ordinateur ni de filtre n’est nécessaire ».
Les chercheurs concluent que « Ces données indiquent que l’hyperventilation est un moyen non pharmacologique d’accélérer l’élimination de l’éthanol […] Cette technique peut s’avérer utile dans le traitement d’une intoxication aiguë grave à l’éthanol ».
Des chercheurs ont constaté que l’hyperventilation permet de diminuer rapidement la quantité d’alcool présente dans le sang. Toutefois, cette technique de respiration présente des risques comme des nausées, des étourdissements, voire des malaises.
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