Une étude anglaise tend à démontrer que le lien entre régime végétarien et végan et dépression serait plus étroit qu’on ne le pense. En cause ? Une carence en nutriments et en vitamines responsables de la régulation de l’humeur.
Les végétariens : davantage concernés par la dépression ?
On le sait, les régimes végétariens ou végétaliens sont très différents des régimes dits « classiques ». Les végétariens, ne mangeant ni viande ni poisson, peuvent être sujets à des carences. Quant aux végétaliens, ils ne mangent aucun produit animal, autrement dit pas de viande, de poisson, d’œufs ou même de produits laitiers. Ils peuvent être, à plus fortes raisons, eux aussi sujets à des carences.
C’est ce que pointe du doigt une étude publiée par le Journal of Public Disorders. Selon cette dernière, la relation entre végétarisme et dépression serait plus importante qu’on ne le pense. En cause : une carence en certains nutriments et vitamines indispensables à l’organisme. De ce fait, les végétariens seraient plus susceptibles de présenter des troubles de l’humeur et des symptômes de dépression.
Des résultats inquiétants
Lors de cette étude, 10.000 personnes ont été étudiées. 350 d’entre elles étaient végétariennes ou végans. Les résultats de cette étude ont été sans appel : 50% des sujets végétaliens, c’est-à-dire ne consommant aucun produit d’origine animale, présentaient une carence en vitamine B12. Cette vitamine, présente principalement dans la viande, joue un rôle majeur sur la régulation de l’humeur. Quant aux végétariens, ils étaient 7% à présenter une carence en vitamine B12.
Il en va de même pour les oméga 3, des acides gras essentiels majoritairement présents dans les poissons gras, tels que le saumon ou les sardines. Les oméga 3 sont reconnues comme bonnes pour le moral. La consommation peu élevée en oméga 3 des végétariens favoriserait encore une fois les risques de baisse de moral et de dépression.
L’étude n’a été réalisée que sur des sujets masculins, elle est donc à interpréter avec un certain recul. Elle révèle néanmoins des résultats inquiétants, qui démontrent un manque d’informations en ce qui concerne les potentielles carences liées à un régime sans viande ou sans produits d’origine animale.
Comment éviter les carences liées à un régime sans produits animaux ?
Mais alors comment éviter de faire face à ce type de carences ? Pour commencer, il faut être suffisamment renseigné sur les nutriments que l’on retire de son alimentation afin de les compenser par d’autres types d’aliments. Il est fréquent chez les végétariens de manquer de fer, un nutriment très présent dans la viande. Pour éviter l’anémie, il est important de compenser en consommant des lentilles, par exemple, qui sont elles aussi riches en fer.
Lorsque l’on connait les carences dont on peut potentiellement faire l’objet, il est possible de prendre des compléments alimentaires. Sous forme de gélules ou d’ampoules, ils permettront de compenser les manques de certains nutriments et vitamines dans l’organisme. Ils éviteront ainsi les problèmes de carences… et les conséquences de ces dernières !
Une étude anglaise réalisée sur 350 végétariens et végétaliens démontre qu’il existe un lien étroit entre alimentation et dépression. En effet, on constate souvent des carences en vitamines B12 et en oméga 3 chez les végétariens et les végans. Ces nutriments sont en grande partie responsables de la régulation de l’humeur. Ces carences favoriseraient donc la dépression chez les végés et les végans. Il existe néanmoins des solutions pour palier ces carences, comme les compléments alimentaires par exemple.
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