Courir c’est bien, courir bien équipé c’est mieux ! Avaler les kilomètres avec la vieille paire de baskets sortie tout droit de votre fond du placard n’est pas l’idée du siècle. Si l’on ne peut qu’applaudir votre regain de motivation, courir avec des chaussures inadaptées vous conduira plus vite aux blessures qu’à une performance. Et parce que s’entraîner avec une paire de running flambante neuve mais qui ne vous correspond pas ne vaut pas mieux, suivez le guide !
Que se passe-t-il lorsqu’on court ?
Courir, rien de plus simple à priori. Mais cette action de base soumet nos pieds à de fortes contraintes. Sachez que le pied s’allonge, en moyenne, de 6,6mm simplement à la marche. Imaginez ce qui peut donc se passer lors d’une course longue. La surface de notre pied en contact avec le sol, bien qu’assez petite, supporte de lourdes contraintes lors d’une activité physique. En course, notre pied supporte 2,5 à 3 fois notre poids et cela peut grimper beaucoup plus haut lors de réceptions de sauts par exemple. Suite à ce constat, porter un intérêt tout particulier au choix de sa paire de running apparaît primordial.
Montre moi tes semelles je te dirai qui tu es…
Non je ne suis pas devin. Mais l’un des moyens les plus simples de se renseigner sur votre foulée c’est de jeter un coup d’œil à vos semelles de chaussure. Nous n’avons pas tous la même morphologie et nous ne nous équilibrons pas tous de la même façon. Cela à des conséquences sur nos appuis et notre façon de courir. On peut ainsi différencier 3 grands types de foulées : la foulée universelle, la foulée pronatrice ou la foulée supinatrice. Chacune entrainant une usure remarquable.
En fonction, vous pourrez choisir des chaussures adéquates et donc renforcées au niveau de ces zones de fortes contraintes. Dans tous les cas, la meilleure alternative reste une consultation chez un podologue. Pieds creux, pieds plats ? Il saura vous dire exactement vers quel type de produit vous tourner et vous prescrira au besoin des semelles sur mesure. Bye bye les petits défauts !
Le conseil So Healthy en +
On l’a dit plus haut dans l’article, le pied s’allonge et gonfle à la marche. C’est pourquoi, on vous recommande d’acheter votre paire de running plutôt en fin de journée, lorsque vous avez les pieds un peu gonflés. Cela vous évitera les mauvaises surprises en situation de course.
Chacun sa route, chacun son chemin…
La surface sur laquelle vous courez est une donnée importante. Les besoins d’un coureur de trail ne sont pas les même qu’un coureur sur route ou un coureur sur piste. De même si vous aimez varier les plaisirs, et cela vous motivera d’autant plus, il faudra également varier vos baskets. Une bonne raison d’excuser vos achats compulsifs !
L’amorti de la chaussure, le maintient qu’elle propose, son poids ou encore le type de semelle sont autant de critères qui vont être plus ou moins prépondérants dans votre choix. Autre indicateur, votre poids. Il ne faut pas le négliger et il vous orientera vers plus ou moins d’amorti et de propulsion.
Une chaussure à tout faire ?
Attention! Certes l’industrie du running est capable de nous proposer des produits qui amortissent et boostent notre propulsion. Mais il y a un revers à la médaille. Plus vous exposez votre pied à une situation de confort, moins il travaille et moins il sera tonique et réactif. Et devinez qui paie les frais d’un pied fainéant ? Le genoux. La morale n’est évidemment pas de courir 10km pieds nus, mais bel et bien de trouver un équipement qui répond à nos besoins. On recherche du confort sans pour autant gommer le rôle premier d’amortisseur et de propulseur du pied. En parlant de confort, ne négligez pas non plus votre tenue, elle est au moins aussi importante que vos baskets !
En bref, ne considérez pas le temps passé à choisir votre paire de running comme une perte de temps. Au contraire, personne ne vous le reprochera, et surtout pas votre corps. Essayez, testez, courez, performez, et recommencez !