La pandémie de coronavirus fait plusieurs milliers de morts par jour actuellement. Si les personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques sont plus à risque, de jeunes patients font partie des victimes, notamment un bébé de six semaines aux États-Unis. Des scientifiques explorent la piste d’une prédisposition génétique.
La mort de jeunes patients
La pandémie mondiale de Covid-19 fait de plus en plus de morts, dont des jeunes patients. En effet, parmi les victimes ayant succombé à la maladie, un bébé de six semaines est mort ce mercredi aux Etats-Unis, ainsi que trois adolescents âgés de 12, 13 et 19 ans en début de semaine en Belgique et en Angleterre.
Afin d’expliquer pourquoi de jeunes personnes décèdent du coronavirus, alors qu’elles sont nettement moins touchées par le virus que les adultes, des scientifiques tentent d’expliquer ce phénomène, notamment en étudiant la piste de la prédisposition génétique.
Une vulnérabilité génétique au coronavirus ?
Dans un laboratoire français de l’Institut Imagine, dirigé par Jean-Laurent Casanova, les chercheurs se demandent si les jeunes patients infectés par le coronavirus ne présentent pas une vulnérabilité génétique particulière au coronavirus.
Pour Jean-Laurent Casanova, professeur de pédiatrie à Necker et tout juste nommé au Conseil scientifique créé au début de la pandémie « l’hypothèse, c’est qu’ils ont peut-être une forme de prédisposition génétique à cette maladie qui se révèle lors de l’infection par le virus. Elle est silencieuse jusqu’à ce que ce le virus apparaisse ».
Pour valider ou non leur hypothèse, les chercheurs réalisent donc un séquençage du génome des jeunes patients infectés par le Covid-19, à l’affut de la moindre variation de l’ADN qui expliquerait ce phénomène.
Si leur hypothèse est validée, ce ne serait pas la première fois qu’un virus ou qu’une bactérie révèle une maladie génétique. En effet, depuis les années 1980, les scientifiques ont en recensé plus de 400.
Les jeunes sont nettement moins touchés par le Covid-19 que les adultes, pourtant, on en dénombre parmi les victimes ayant succombé à la maladie. Pour expliquer ce phénomène, des scientifiques réalisent un séquençage du génome des jeunes patients infectés par le Covid-19, à l’affut de la moindre variation de l’ADN qui expliquerait ce phénomène.
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