Selon une récente étude française, il existe un lien entre les habitudes alimentaires et les risques de dépression, la maladie psychique la plus répandue au monde.
Qu’est-ce que la dépression ?
Bien différente d’une simple tristesse ou d’un coup de blues passager, la dépression se caractérise par plus de 14 jours de mal-être. Elle s’accompagne généralement de plusieurs symptômes tels qu’un sentiment de dévalorisation, une perte d’énergie et d’appétit, une diminution de la concentration, un manque d’intérêt général, une perturbation du sommeil et parfois même de pensées suicidaires.
Il est conseillé de rester vigilant quel que soit l’âge et particulièrement entre 20 et 25 ans, entre 45 et 50 ans et au-delà de 70 ans qui sont des périodes où les risques de développer une dépression sont plus élevés.
La dépression en quelques chiffres
La dépression est la maladie psychique la plus répandue au monde puisqu’elle touche plus de 300 millions de personnes selon l’Organisation Mondiale de la Santé ( OMS ). Si n’importe qui peut être touché quel que soit l’âge, le sexe et le niveau social, cette maladie touche majoritairement les personnes vivants dans des pays à moyens et faibles revenus ( 80% ) et les femmes auraient deux fois plus de risques que les hommes de faire une dépression.
En France, plus de 9 millions de personnes ont vécu ou vivront une dépression selon Santé Publique France. 19% des Français de 15 à 75 ans sont concernés et l’hexagone est même le premier pays consommateur d’antidépresseurs.
Un lien entre dépression et habitudes alimentaires ?
Selon une récente étude réalisée sur plus de 36.000 adultes par des chercheurs de l’Inserm et de l’université de Montpellier, la mal bouffe augmenterait les risques de développer une dépression. En effet, manger en trop grande quantité des aliments transformés, trop riches en gras et en sucres raffinés, provoquerait une inflammation de l’appareil digestif et d’autres parties du corps. Et cela impacte directement la santé mentale « L’inflammation a un effet direct au niveau cérébral. Donc quand on est en état d’inflammation chronique, on a des substances, appelées cytokines, qui vont traverser la barrière hémato-encéphalique et elles vont être impliquées dans des troubles de l’humeur » explique Tasnime Akbaraly, épidémiologiste à l’Inserm.
Manger sainement et équilibré est donc essentiel pour être en bonne santé … mentale !
Une récente étude de l’Inserm et de l’Université de Montpellier établit un lien entre les habitudes alimentaires et la dépression. En effet, consommer des aliments transformés, trop gras et trop riches en sucres, provoquerait une inflammation de l’appareil digestif ce qui impacte directement la santé mentale.
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