Boucheries et abattoirs vandalisés, responsables menacés de mort … Depuis près d’un an, des antispecistes mènent de violentes actions qui inquiètent de plus en plus et font régner la peur auprès des commerçants.
Qui sont ces antispecistes ?
Ils agissent généralement de nuit, encagoulés et s’en prennent à des abattoirs, des boucheries ou des élevages. Ces antispecistes prônent une société sans différenciation entre les hommes et les animaux. Ces vegans refusent toute exploitation de l’animal par l’homme et ont désormais recours à la violence pour se faire entendre.
Dans la nuit du 26 au 27 septembre, l’association 269 Libération animale a d’ailleurs rassemblé plus de 600 militants à l’occasion de la manifestation « Nuits debouts » qui s’est déroulée devant 5 abattoirs à travers la France. L’objectif de ces antispecistes est de changer la société afin de vivre dans un monde où les animaux ont les mêmes droits que les humains.
La peur règne chez les commerçants
La diffusion de vidéos sur les conditions d’élevage et d’abattage des animaux de l’association de protection animale L214 a suscité la colère et l’indignation d’associations plus radicales. Des militants s’en prennent également à des poissonneries, des exploitations agricoles ou encore des fromagers. Dans la nuit du 27 au 28 septembre, un abattoir en Haut-Valromey dans l’Ain a d’ailleurs été incendié.
Le président de la chambre d’agriculture d’Île-de-France relate par ailleurs que Vincent Harang, responsable d’un abattoir de porc, a reçu plus de 150 menaces de morts et a dû faire face à de nombreuses intrusions sur son lieu de travail. Un climat de peur règne ainsi chez les commerçants, qui ont de plus en plus de mal à faire face à cette situation.
© MaxPPP
La diffusion de vidéos de l’association L214 sur les conditions d’élevage et d’abattage des animaux a suscité l’indignation de certains militants « antispecistes ». Ces derniers s’en prennent ainsi à des boucheries, des élevages et même des poissonneries et des fromagers, ce qui fait régner un climat de peur auprès des commerçants.
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