Bien dormir est la clef garantie d’une vie healthy ! On est moins stressé, plus reposé et nos facultés cognitives sont bien meilleures. Mais il est parfois difficile d’avoir un rythme de sommeil sain, lorsque l’on se réveille en sursaut toutes les nuits à cause d’affreux cauchemars. Qui n’a jamais rêvé de perdre ses dents, de chuter soudainement dans un trou sans fond ou d’être poursuivi par un homme masqué ?
D’où viennent donc les cauchemars et comment les éviter ? Explications pour retrouver un sommeil de bébé.
Qu’est ce qu’un cauchemar ?
D’après sa définition Larousse, un cauchemar est un « rêve pénible avec sensation d’oppression ou d’angoisse ». Et il n’y a rien d’alarmant à faire des cauchemars une fois l’enfance passée, puisque plus de la moitié des adultes en feraient.
Les rêves sont connus pour être le reflet de notre inconscient. Ils sont une sorte de « digestion » de nos différentes émotions de la journée, notamment celles que l’on n’a pas osé s’avouer. Les mauvais rêves n’échappent pas à la règle.
Il existe des cauchemars post-traumatiques durant lesquels ont revit une expérience traumatisante. Ceux-ci laissent peu de place à l’interprétation. Mais il existe également des cauchemars dits « idiopathiques » qui n’ont en réalité pas d’historique précis. Pourquoi rêve-t-on qu’on se fait courir après dans une forêt ou que l’on se noie alors que rien dans la journée ne semble lié à cela ? Ce type de cauchemar traduit généralement un conflit interpersonnel ou vis à vis d’un proche.
Si presque tout le monde fait des cauchemars, nous ne sommes cependant pas tous égaux. Les personnes dépressives, les femmes mais aussi les « personnalités créatives » seraient plus susceptibles d’être touchées.
Une recette magique pour les éviter ?
Heureusement, il existerait des moyens d’éviter les cauchemars. Venus d’Outre Atlantique, la thérapie par imagerie mentale aide à transformer la fin de scénarios cauchemardesques. En tenant un journal de rêve et en entraînant son cerveau à un nouvelle chute heureuse, le rêveur pourrait réduire considérablement ses cauchemars.
Les victimes de choc post-traumatique peuvent aussi s’adonner à la psychothérapie. Celle-ci pourra soigner le traumatisme en question et apprendre à l’apprivoiser.
En ce qui concerne les cauchemars idiopathiques, Tore Nielsen du Laboratoire des rêves et des cauchemars, pense que la clef pour s’en débarrasser est de les comprendre. Si votre rêve chronique de perte de dent reflète une angoisse liée à un problème de santé, faites donc un tour chez le médecin. Si votre cauchemar récurrent d’une noyade témoigne d’une surcharge au travail, songez à changer d’emploi ou à parler avec votre patron.
Plusieurs facteurs facilitent également les cauchemars. On pense tout d’abord au stress et à l’anxiété. S’il s’agit de petits tracas quotidiens, on peut apaiser son esprit en faisant quelques exercices de méditation avant d’aller se coucher. Si l’anxiété est chronique, on peut envisager une thérapie plus approfondie. Le manque de sommeil ou certains médicaments peuvent aussi favoriser les mauvais rêves.
Quelles que soient les raisons de ces cauchemars, on peut aujourd’hui trouver des astuces adaptées pour les contrer. De la relaxation à la véritable thérapie : mettez toutes les chances de votre côté pour bien dormir.
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