Selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie ( Ademe ), un quart de l’empreinte carbone des Français provient de l’alimentation. Si une grande partie de cette empreinte carbone est dû à la consommation de viande, certains fruits et légumes ont également un mauvais impact sur l’environnement.
Les fruits et légumes traités aux pesticides
Plus de 72,6% des fruits et près de 41,1% des légumes contrôlés par la répression des fraudes entre 2012 et 2016 contiennent des résidus de pesticides selon l’association Générations Futures. Les fruits et légumes les plus touchés sont les raisins, les endives, les herbes fraiches mais aussi les pommes de terre et les pommes.
Les aliments transformés
La transformation des aliments nécessite plus d’énergie, ce qui rend les fruits et légumes transformés plus mauvais pour l’environnement que ceux qui ne le sont pas. Évitez donc les fruits et légumes en boite ou en conserve et privilégier des produits frais. En revanche, dans certains cas comme les jus ou les compotes, la transformation des aliments permet de limiter les émissions de CO2 liées au transport.
Les aliments hors saison
Comme on vous l’explique ici, consommer des fruits et légumes de saison est à la fois bon pour la santé, mais aussi pour la planète. De ce fait, consommer des fruits ou des légumes hors saison a un mauvais impact sur l’environnement car ces aliments ont été cultivés sous serre ou sont importés de pays lointains. Si vous le souhaitez, vous pouvez plutôt congeler des aliments pour pouvoir les consommer plus tard dans l’année.
Les aliments gourmands en eau
L’avocat est un fruit de plus en plus en consommé. En effet, la consommation d’avocats en Europe est passée de plus de 200 millions de tonnes il y a 10 ans à 650 millions actuellement. Or, la culture d’un seul hectare de ce fruit nécessite plus de 100.000 litres d’eau par jour. Autres aliments gourmands en eau, les pistaches qui nécessitent 11.300 litres pour un kilogramme tandis qu’il faut 3350 litres pour un kilogramme de figues et plus de 2200 pour un de dattes. Pour préserver la planète, veillez donc à limiter la consommation de ces aliments.
Les aliments importés par avion
Selon Interfel, la France importe plus de 3 millions de tonnes de fuite et légumes frais cultivés en dehors de l’Union Européenne. Si plus de 98% de ces importations se font par voie maritime, certains aliments « fragiles » sont transportés par avion, ce qui génère plus de CO2. C’est le cas des mangues, des asperges ou encore des haricots verts.
Pour préserver l’environnement, évitez les aliments traités aux pesticides, transformés, hors saison, gourmands en eau ou importés par avion.
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