La maladie de Lyme touche plus de 27.000 personnes en France chaque année. Le diagnostic est difficile, mais des chercheurs travaillent sur l’élaboration d’un test qui permettrait de détecter la maladie plus rapidement et plus efficacement.
Qu’est-ce que la maladie de Lyme ?
La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est une maladie transmise par des tiques infectées. L’un des premiers symptômes de la maladie est l’apparition d’une plaque rouge autour de la morsure, accompagnée parfois de fièvre, de douleurs musculaires ou articulaires.
Cette maladie peut ensuite provoquer l’arthrite et des lésions cutanées, cardiaques, voire neurologiques si elle n’est pas soignée. Ces symptômes sont ainsi difficiles à identifier et peuvent apparaitre dans les 30 jours suivants la morsure, ce qui rend le diagnostic et la prise en charge de la maladie de Lyme difficiles.
Un diagnostic plus rapide et plus efficace
Des chercheurs de l’Université d’Arizona ( États-Unis ) ont travaillé sur l’élaboration d’un nouveau test de dépistage de la maladie de Lyme, plus rapide et plus efficace comme on peut le lire dans la revue Frontières in Cellular and Infection Microbiology.
Lorsque les premiers symptômes apparaissent alors que la morsure est toujours présente, le diagnostic est plus facile à faire. Si les symptômes ne se manifestent pas suffisamment tôt, les médecins ont alors recours à des examens sérologiques jugés peu fiables par de nombreux professionnels de santé.
L’équipe de chercheurs de l’Université d’Arizona a alors tenté de tester six marqueurs de la maladie de Lyme, au lieu d’un seul. Ce nouveau test inclut entre autres le recours à la spectrométrie de masse et à l’immunoprécipitation « Un test unique nous fait passer à côté de nombreux patients » explique Joshua LaBaer, principale auteur de l’étude.
Les chercheurs n’ont réalisé ce test que sur des modèles animaux pour l’instant et espèrent pouvoir bientôt le tester sur des humains.
La maladie de Lyme se transmet par une morsure de tique infestée. Si les premiers symptômes n’apparaissent pas suffisamment tôt, le diagnostic est plus difficile à réaliser, ainsi que la prise en charge de la maladie. Des chercheurs de l’Université d’Arizona travaillent sur l’élaboration d’un test qui permettrait de diagnostiquer la maladie plus rapidement, en prenant en ayant recours à plusieurs marqueurs au lieu d’un seul.
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