En France, près de trois femmes sur quatre déclarent s’épiler le maillot régulièrement selon une récente étude. Cependant, cette pratique n’est pas sans conséquence et augmente les risques d’infections vaginales.
L’épilation du maillot
Selon une récente étude OpinionWay réalisée pour Saforell, près de trois femmes sur quatre déclarent s’épiler le maillot en France. La majorité des femmes (65%) disent s’épiler le maillot pour leur propre confort, 56% par hygiène et 41% pour des raison esthétique.
Or, ce que beaucoup ignorent, c’est que les poils du pubis forment une barrière protectrice pour la flore vaginale et ne pas s’épiler le maillot permettrait d’éviter quelques désagréments selon une récente étude.
Augmentation des risques d’infections vaginales
Les poils pubiens formant une barrière protectrice pour la flore vaginale, les raser de près ou les épiler intégralement pourrait ainsi augmenter le risque d’infections vaginales, notamment : la vaginose, un déséquilibre de la flore microbienne du vagin, aux mycoses engendrées par un champignon de type levure ( le Candida Albicans le plus souvent ), au poil incarné.
92% des femmes interrogées qui s’épilent reconnaissent que plus la zone épilée est grande, plus le risque qu’un problème survienne à cet endroit est important, ce que confirme les professionnels de santé. En effet, près d’un médecin sur deux interrogés dans le cadre de l’enquête confirme une augmentation des pathologies liées à l’épilation partielle ou totale des poils pubiens.
Briser les tabous
Même si l’épilation du maillot concerne la majorité des femmes, 60% des femmes souffrant de ces infections post-épilation déclarent ne pas oser en parler. Cela explique le fait qu’une femme sur trois n’a pas trouvé de solution pour faire face à ces infections. Il est donc important de briser les tabous et de consulter un médecin dès l’apparition de désagrément.
Selon une récente enquête menée par Opinion Way pour Saforell, près de trois femmes sur quatre s’épilent le maillot en France. Cependant, plus l’on s’épile et plus le risque d’infections vaginales augmente. 60% des femmes qui en sont touchées n’osent pas en parler. Il est important de briser le tabou autour de l’épilation vaginale et de consulter un médecin en cas de désagrément.
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