Selon le rapport annuel de l’Institut national du cancer (InCa), près de la moitié des nouveaux cas de cancer pourraient être évités en changeant certains comportements, notamment grâce à la prévention, à l’éducation et au dépistage.
40% des nouveaux cas de cancer pourraient être évités
Selon le rapport annuel de l’Institut national du cancer (InCa), sur les 400.000 nouveaux cas diagnostiqués au cours de l’année 2018, 40% auraient pu être évités. Dans ce rapport intitulé « Une année porteuse d’espoirs », l’InCa estime en effet que « si nous nous mobilisions tous, nous pourrions éviter 160 000 nouveaux cas de cancer tous les ans », sachant que l’an dernier, cette maladie a causé la mort de 150.000 personnes.
Le tabac et l’alcool : premiers facteurs de risque
Le premier facteur de risque de développement d’un cancer est le tabagisme, 31.231 nouveaux cas de cancer du poumon ayant été diagnostiqués en 2018. Le second facteur de risque est la consommation d’alcool. L’InCa rappelle également dans son rapport que la cause unique du cancer du col de l’utérus est le papillomavirus humain (HPV), contre lequel seules 21,4% des adolescentes de 16 ans sont vaccinées. Ainsi, selon l’organisme, des « modifications parfois modestes des comportements » pourraient diminuer le nombre de nouveaux cas de cancers.
Informer et prévenir
L’InCa recommande avant tout d’informer et de prévenir de manière plus efficace, en rappelant notamment l’importance des frottis et du dépistage. L’organisme incite même les autorités sanitaires à un « marketing social » auprès du grand public et rappelle que 63,5% des patients atteints d’un cancer souffrent encore des séquelles de la maladie ou du traitement cinq ans après le diagnostic.
Selon le rapport annuel de l’institut national du cancer ( InCa ), près de 40% des nouveaux cas de cancer pourraient être évités, le tabagisme et la consommation d’alcool étant les premiers facteurs de risque. L’organisme recommande ainsi une meilleure information et une meilleure prévention du grand public, en incitant notamment les autorités sanitaires à un « marketing social ».
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