Le stress est le mal du siècle et est à l’origine du développement de nombreuses maladies, notamment mentales. Des chercheurs de Corée du Sud associent même le stress chronique à la dépression, voir à la schizophrénie, mais pensent avoir compris le mécanisme de ce fléau.
Le stress endommage le cerveau
Le stress est sans contester le mal du XXIe siècle. Selon des chercheurs de l’Université de Daegu ( Corée du Sud ), le stress chronique serait associé à de nombreuses maladies mentales, telles que la dépression et la schizophrénie. Il déclencherait même des maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer.
Des cellules neurales s’autodétruisent
Si de précédents travaux avaient démontré que des souris stressées généraient moins de nouveaux neurones, les chercheurs n’avaient jusque-là pas réussi à démontrer que les cellules-souches neurales s’autodétruisaient par apoptose ( un processus par lequel des cellules déclenchent leur auto-destruction en réponse à un signal ). Ce processus est considéré comme un mécanisme protecteur, mais il semble qu’il soit à l’origine de la disparition de cellules souches neurales de l’hippocampe en situation de stress chronique.
Vers l’élaboration d’un traitement plus efficace
Pour expliquer cette destruction de neurones, les chercheurs se sont penchés sur l’autophagie. Il s’agit d’un autre processus, destiné à protéger les cellules en cas de conditions défavorables, par digestion et recyclage de leurs matériaux internes. Ce processus serait enclenché par la sérine/thréonine-protéine kinase 3 ( SGK3 ). Les chercheurs ont constaté que la suppression du gène codant cette protéine permettait aux cellules neurales de l’hippocampe de ne plus mourir, même en cas de stress chronique. Cette étude donne ainsi l’espoir d’élaborer un traitement plus efficace pour soigner les maladies causées par le stress chronique, telles que l’anxiété, la dépression ou encore la démence.
Selon des chercheurs de l’Université de Daegu en Corée du Sud, le stress chronique endommage le cerveau, mais la suppression d’un gène permettrait aux cellules neurales de l’hippocampe de ne plus mourir, même en cas de stress, ce qui donne l’espoir d’élaborer un traitement plus efficace pour soigner les maladies telles que l’anxiété, la dépression ou encore la démence.
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