Selon le dernier Bilan épidémiologique hebdomadaire ( BEH ), trop de personnes sont encore porteuses d’hépatite B ou C mais l’ignorent.
Un nouveau rapport du BEH
Dans le dernier rapport du Bilan épidémiologique hebdomadaire ( BEH ), l’organisme s’inquiète du fait que « trop de personnes demeurent non testées et porteuses d’infections virales non diagnostiquées ». Le rapport établi qu’en France, environ 135.000 personnes seraient atteintes d’une hépatite B chronique, et la même proportion serait atteinte d’une hépatite C chronique sans le savoir non plus. Le BEH alerte ainsi sur la nécessité d’intensifier les campagnes de dépistage car si ces maladies ne peuvent être totalement éliminées, elles peuvent être soignées grâce à une prise en charge adaptée. Une simple prise de sang suffit à diagnostiquer une hépatite B ou C.
Comment les hépatites sont contractées
Dans le cas de l’hépatite B, la virus se transmet par contact avec le sang ou au cours de rapports sexuels. Lorsqu’elle est chronique, cette maladie est à l’origine de la moitié des cas de cancers primitifs du foie ou carcinome hépatocellulaire.
Quant à l’hépatite C, elle se diffuse généralement par voie sanguine, par le partage de seringues ou de transfusions. Le virus peut entrainer des cirrhoses et des cancers du foie.
Ainsi, pour Jérôme Salomon, directeur général de la Santé « ll faut renforcer nos actions de dépistage […] parmi les populations les plus exposées ».
Selon le dernier rapport du Bilan épidémiologique hebdomadaire ( BEH ), 135.000 personnes seraient atteintes de l’hépatite B sans le savoir et la même proportion est atteinte d’hépatite C sans le savoir non plus. Face à ces chiffres alarmants, les organismes de santé reviennent sur la nécessité d’intensifier les campagnes de dépistage. L’hépatite B se transmet par le sang et au cours de rapports sexuels tandis que l’hépatite C se transmet essentiellement par le sang. Ces deux maladies chroniques peuvent causer des cancers du foie.
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