Après l’apparition d’une étude recommandant de manger de la viande et de la charcuterie dans la revue scientifiques Annals of Internal Medicine, la communauté scientifique s’indigne.
Une étude recommandant de manger de la viande
Récemment, une étude publiée dans la revue scientifique Annals of Internal Medicine a suscité l’indignation au sein de la communauté scientifique. Cette étude a été réalisée par des chercheurs de sept pays qui « conseillent aux adultes de continuer leur consommation actuelle de viande rouge » soit trois à quatre fois par semaine en Amérique du Nord et en Europe, car ils estiment que « le risque potentiel est faible et les preuves incertaines » pour les cancers et les maladies cardiovasculaires. Les conclusions de ces chercheurs s’opposent ainsi aux recommandations des nutritionnistes et des pouvoirs publics de ces dernières années.
La communauté scientifique s’indigne
Des organisations de lutte contre le cancer et des experts de santé publique ont dénoncé ces consignes qu’ils jugent irresponsables. Ce ne sont pas les résultats statistiques qui sont contestés mais les conclusions des auteurs de l’étude en question : si le risque est relativement faible, l’impact est majeur au niveau d’une population.
L’épidémiologiste Marji McCullough de l’American Cancer Society commente ainsi l’étude « Certains aiment avoir les cheveux dans le vent mais tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut porter un casque, car les recommandations de santé publique sont fondées sur leur effet sur l’ensemble d’une population ».
Les recommandations actuelles
Actuellement, le Centre international de recherche sur le cancer, agence de l’Organisation mondiale de la Santé classe la viande rouge comme « cancérogène probable » et la charcuterie « cancérogène ». Santé Publique France recommande de limiter la charcuterie à 150 grammes par semaine et les viandes ( à l’exception de la volaille ) à 500 grammes. Quant au. World Cancer Research Fund, l’organisme a déclaré qu’il ne changerait pas ses recommandations.
Une étude réalisée par des chercheurs de sept pays qui estimait que la consommation de viande et de charcuterie ne présentait pas de risques potentiels sur la santé a indigné la communauté scientifique.
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