POINT SANTÉ : Une France sans alcool et sans tabac pour réduire les cancers
En France, il existe deux facteurs de risque de cancer. Le tabac se hisse en première position et l’alcool en second. Pour réduire les cancers en France, le gouvernement (l’exécutif) désire aller vers une France sans tabac. De ce fait, cet objectif implique une hausse des tarifs et des actions pour limiter les excès d’alcool.
La bonne pinte de bière ou le verre de vin et une pause clope en Happy Hours, ce sont des stéréotypes sur les Français. Bien que la plupart des clichés ne soient pas fondés, l’Happy Hours en revanche… Les Français sont reconnus comme étant les plus gros fumeurs et les deuxièmes producteurs et consommateurs de vin à l’échelle mondiale.
D’où le fait que le gouvernement ait annoncé en février dernier leur plan dans les grandes lignes pour lutter contre le tabac et l’alcool. Suite à cela, l’exécutif a détaillé l’ensemble de sa stratégie qui s’étendra sur 10 ans.
Réduire les cancers de 60 000 par an
Pour commencer, l’un des principaux objectifs du plan d’action de l’exécutif est de réduire de 60 000 par an le nombre de cancers jugés évitables d’ici 2040. Ce sont les propos énoncés dans le dossier de présentation du Premier ministre, Jean Castex.
À noter que selon les dernières statistiques, 382 000 personnes apprennent qu’elles sont touchées par un cancer chaque année. De plus, 157 500 personnes en meurent chaque année. Toutefois, selon les dernières estimations, 153 000 personnes pourraient ne pas être atteintes d’un cancer si des préventions existaient.
Vers une France sans Tabac
Pour réduire les cancers, l’action publique doit s’axer principalement (selon les termes du plan) sur la perspective d’une France affranchie du tabac. Pour rappel, le tabac est le premier facteur de risque de cancer et génère 45 000 morts par an. Il n’est donc pas surprenant que le gouvernement envisage de poursuivre des actions pour lutter contre ce facteur de risque.
À savoir que l’action anti-tabac menée ces dernières années a permis de réduire le nombre de fumeurs à 1,6 million entre 2016 et 2018.
L’alcool, le deuxième facteur de risque
Comme indiqué précédemment, l’alcool se place en seconde position juste derrière le tabac. C’est en effet le second facteur de risque de cancer. De même, il s’agit de la deuxième cause de mortalité qui peut être évitée. Cependant, la stratégie de réduction sera diamétralement différente, car le gouvernement prend en compte le rapport risque/plaisir.
À savoir que le plan d’action détaillé sur l’alcool n’a pas encore été annoncé et publié. Il sera disponible en octobre 2022. Le gouvernement a d’ores et déjà transmis une précision à ce sujet : il ne s’agit pas d’aller vers zéro alcool. Il est question de mettre l’accent plutôt sur les 10% de la population qui présentent une consommation excessive et à risque.
Outre cela, le gouvernement souhaite d’ici 2025, réaliser au moins 1 million de dépistage et réduire de 2/3 à 1/3 les patients qui souffrent de séquelles 5 ans après un diagnostic.
Enfin, comme vous le savez déjà pour être en bonne santé : mangez équilibré et octroyez-vous des écarts. Évitez les excès aussi bien de nourriture que d’alcool. Et dépensez-vous pour rester en forme.