Des chercheurs ont établi que le risque de développer des symptômes dépressifs augmente de 50% chez les adolescentes qui passent plus de 5 heures par jour sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux augmentent le risque de dépression
L’usage des réseaux sociaux est en constante augmentation, pourtant, l’impact sur la santé mentale est encore peu connu. Des chercheurs de l’Univertity College de Londres se sont ainsi penché sur le sujet et ont publié les résultats de leur étude dans The Lancet, une revue scientifique médicale britannique. Menées sur près de 11.000 adolescents de 14 ans au Royaume-Uni, les recherches ont révélé que les adolescents passant le plus de temps sur les réseaux sociaux ont plus de risques de souffrir de symptômes dépressifs.
Le constat est d’autant plus alarmant pour les filles : celles qui utilisent les réseaux sociaux plus de 5 heures par jour voient ce risque augmenter de 50% par rapport à celles qui en font un usage plus raisonné. Pour les garçons, le risque augmente de 35%.
Cyber-harcèlement et normes de beauté
L’étude britannique révèle également que les filles utilisent plus les réseaux sociaux : 40% d’entre elles y passent plus de 3 heures, contre 20% des garçons.
Cette hausse du risque de développer des symptômes dépressifs s’expliquerait en partie par le cyber-harcèlement, 40% des filles sondées affirmant en avoir déjà été la cible, contre 25% des garçons.
D’autre part, les normes de beauté qui règnent sur les réseaux sociaux créeraient un manque de confiance en soi chez les adolescentes. Comme le souligne The Gardian, 75% des filles âgées de 14 ans et présentant des symptômes dépressifs, auraient une mauvaise estime d’elles-mêmes.
Selon une récente étude britannique parue dans The Lancet, l’usage des réseaux sociaux augmente le risque de développer des symptômes dépressifs. Ce risque est encore plus élevé chez les adolescentes. Le cyber-harcèlement et les normes de beauté régnant sur ces plateformes sont en cause.
_______________________________________________