En août dernier, la vie de Cheyann Shaw, une jeune américaine passionnée de fitness, a basculée. Atteinte d’un cancer des ovaires, l’ex-bodybuildeuse a vu son corps fondre sous l’effet des traitements. Pourtant, Cheyann a décidé de se battre et de partager son combat sur les réseaux sociaux.
Cheyann Shaw, passionnée de bodybuilding, se rendait quasiment tous les jours à la salle de sport pour sculpter son corps de rêve : des abdominaux tracés, des fesses bombées, des jambes sculptées… Fréquemment, la jeune femme publiait des photos d’elle sur les réseaux sociaux. Elle laissait apparaître le fruit d’un travail acharné depuis 2 ans. Cheyann possédait également une chaîne Youtube. Elle partageait ses exercices de fitness et donnait de nombreux conseils à sa communauté.
Le début d’un long combat
C’est en août 2016 que la jeune femme de 23 ans a paradoxalement vécu la plus belle journée de sa vie, en épousant l’homme qu’elle aime. Mais elle a aussi vécu la pire, en apprenant qu’elle était atteinte d’un cancer des ovaires au stade 4. (Un cancer rare qui se développe lentement et qui peut-être résistant face aux traitements.)
Commence alors ce qu’elle appelle, « le combat le plus difficile que j’ai eu à mener ». En effet, le diagnostic est apparu comme un véritable coup dur pour cette jeune femme passionnée de fitness. A cause de son traitement, elle a dû arrêter le sport. Cheyann a beaucoup perdu sur le plan physique : ses cheveux, ses muscles et beaucoup de poids. « Avant d’apprendre que j’avais un cancer, je pesais 59 kg et comptais un IMG (Indice de masse graisseuse) de 15%. J’avais aussi un joli popotin qui se dessinait… Après 2 semaines à l’hôpital, une poche « à caca » et une grosse opération, je suis descendue à 47 kg. Ce qui est trop bas pour moi car je mesure 1,65 m. Le cancer m’a tout pris. » écrit-elle.
En effet, la jeune femme a entamé une chimiothérapie et a subi une opération importante afin de lui retirer son utérus, sa rate, une partie de son colon et son appendicite. Espérant fonder une famille, Cheyann voit ses rêves s’envoler car elle ne peut désormais plus avoir d’enfants. De plus, l’ancien mannequin a dû quitter la Floride, où elle vivait avec son mari. Elle est retournée à Seattle chez ses parents car elle ne pouvait plus travailler et subvenir à ses besoins.
« Le cancer ne m’empêchera pas de vivre. »
La jeune femme a décidé de partager son combat sur les réseaux sociaux, principalement sur Instagram (@cheymarie_fit), en publiant le suivi de sa transformation. Même si parfois c’est difficile, elle se montre telle une battante, continuant de croquer la vie à pleines dents. « J’essaie de me rappeler que c’est normal de pleurer, que ça fait du bien. Je ne peux pas être forte tout le temps, mais je ne laisserai pas le cancer me retirer ma joie de vivre et mon sourire » écrit-elle sous une publication. Cheyann a aussi continué d’alimenter sa chaîne Youtube, en publiant régulièrement des vidéos de son combat contre la maladie.
Depuis peu, Cheyann a reçu l’autorisation de son médecin pour retourner à la salle de sport, où elle commence petit à petit à resculpter son corps. « Quand je serai rétablie, je veux pouvoir continuer la compétition et fonder une famille. Nous devrons toutefois adopter ou avoir un don d’ovocytes et trouver une mère porteuse. »
Chaque jour, la jeune femme reçoit le soutien de sa communauté, de sa famille et de son mari, son principal pilier. Dans tous les cas, elle ne perd pas son objectif principal : « Je vais faire encore plus de sport qu’avant et je continuerai à sculpter mon corps ». Selon Cheyann, cette maladie a fait d’elle, » une personne meilleure et plus forte. »
Cheyann Shaw, un ex-mannequin fitness, a vu sa vie basculer lorsqu’elle a appris qu’elle était atteinte d’un cancer. Cette maladie lui a coûté son corps d’athlète, sa féminité et sa vie de famille. Mais Cheyann a décidé de se battre en publiant sur les réseaux sociaux, les étapes de sa rémission. Aujourd’hui, elle espère inspirer ses 240 000 abonnés sur Instagram. « Le plus important est de ne jamais cesser de lutter » encourage-t-elle.
